Pierre-Loup Cabarat, la nouvelle recrue de l’IETR dédiée au projet

Le projet

Même si les premiers résultats des études sont attendus au premier trimestre 2026, l'’IETR - Institut d’Électronique et des Technologies du numéRique, poursuivra ses recherches tout au long du projet Ondes Durables. En tant que partenaire scientifique, il viendra enrichir les données et perspectives produites, notamment celles réalisées par le cabinet Hubblo sur l'analyse de cycle de vie des équipements et services numériques utilisés dans la production et diffusion radiophonique associative. Afin de mener ce travail, l'équipe encadrée par Daniel Ménard s'est récemment renforcée avec le recrutement de Pierre-Loup Cabarat, ingénieur de recherche, pour travailler à temps plein sur le projet. Pour mieux faire connaissance et découvrir son parcours, nous lui avons posé quelques questions.

Quel est ton parcours professionnel ?

Je suis diplômé d'un Master de recherche en Électronique et Télécommunications de l'Université Rennes 1, spécialité en Traitement du Signal et de l'Image (SISEA). Dans le cadre de mes études, j'ai effectué un stage en compression vidéo chez ENVIVIO (désormais MediaKind).
Par la suite, j'ai rejoint l'INSA en 2016 pour travailler sur des projets collaboratifs (4EVER2, 4KReprosys, EFIGI…) sur le thème du décodage vidéo temps-réel.

Quels sont tes précédents travaux en lien avec le projet Ondes Durables ?

Grâce à mon expérience à l'INSA, j'ai travaillé principalement sur les décodeurs vidéo opensource OpenHEVC & OpenVVC. Ma tâche principale était le prototypage de logiciels de décodage vidéo temps-réel qui avaient pour objectifs :

  • L'étude de la faisabilité du déploiement de techniques de codage rétrocompatibles.
  • Le ralentissement de l'obsolescence matérielle en étudiant la faisabilité du décodage vidéo 100% logiciel.
  • La réduction de la consommation des décodeurs logiciels pour des systèmes embarqués.

Qu'est-ce qui t'a motivé à participer au projet Ondes Durables ?

L'aspect soutenabilité du projet est un aspect non négligeable. Ayant grandi dans une ferme biologique, j'ai été sensibilisé très tôt aux problématiques environnementales à venir. Je vois donc ce projet comme une opportunité pour contribuer de façon professionnelle à la transition vers un modèle plus durable pour les stations radios.
Sur le côté technique, c'est également l'occasion de me former sur l'analyse de cycle de vie - ACV. Cela me permettra de mieux appréhender la répartition des impacts environnementaux des différents éléments d'une chaîne de transmission. Les impacts les plus importants ne se situant pas toujours où on s'y attend ! Plus personnellement, j'ai toujours été attiré par le partage de connaissances. C'est probablement de là que vient mon attrait pour l'open source.

L'opportunité de collaborer avec le milieu associatif est donc un gros plus.

Quelle va être ta mission et tes principaux travaux de recherche dans le cadre du projet ?

Antérieurement à mon arrivée, un premier état des lieux de l'impact environnemental des radios associatives a été effectué sur le projet.
Dans un premier temps, mon objectif va donc être d'affiner cette étude en apportant des corrections à certaines approximations. Ceci afin de permettre plus de précision dans les analyses et projections basées sur cette étude.
Si la tâche suivante n'est pas encore clairement définie, il se dégage deux axes principaux :

  • la modélisation de différentes trajectoires d'évolution des usages,
  • la modélisation plus précise des lieux et périodes d'écoutes (portées des antennes, nombre d'auditeur·rices impacté·es, etc.).

Dans tous les cas, cela passera probablement par la réalisation d'un simulateur afin de comparer les différentes projections envisagées.

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